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|  Posté le 30-10-2005 à 21:52:30   
| Avant la glaciation et la Grande Inondation, Kamino était une planète très différente. L’espèce désormais connue sous le nom de Kaminiens y vivait avec les autres créatures indigènes de ce monde. L’évolution permit aux Kaminiens de prospérer aussi bien sur la terre que sous les eaux peu profondes des nombreuses côtes de la planète. Quand les Kaminiens avaient besoin de voyager dans l’air, ils utilisaient les aiwhas, amphibies comme eux et chevauchaient ces animaux géants aux allures d’oiseaux.
L’histoire galactique n’a pas donné beaucoup d’infirmations au sujet de ce monde distant de la bordure Extérieur, jusqu’à ce que sa dernière glaciation ne le recouvre presque entièrement de glaciers. Les Kaminoans se retirèrent dans les terres quand les océans gelèrent et que le climat devint inhospitalier. Le sol durcit, rendant les opérations minières difficiles et le ciel, envahi de nuages d’orages, tourna au gris. Cette fois, les Kaminiens comptèrent sur leur ingéniosité, plutôt que sur la lente marche de l’évolution, pour survivre aux changements.
Unis contre le climat hostile qui avait pris leur planète au piège dans les glaces, les Kaminiens formèrent les colonies ressérrées qui endurèrent les conditions rudes. Ils bâtirent de grandes habitations communales en utilisant de la glaise et de l’argile. Ces logements semblaient primitifs de l’extérieur mais remplissaient bien leur rôle, tenant à distance les animaux affamés et les torrents d’eau pendant la longue saison des orages.
Quand la température descendit, la loi du plus fort devint le quotidien des Kaminoans. Les espèces basées au sol avec lesquelles ils partageaient la planète commencèrent à périr alors que les glaciers continuaient leur avancée impossible à retenir. Mais les Kaminiens subsistèrent dans leurs énormes colonies. Les unes après les autres, les générations attendirent la fonte des glaces...
Des équipes de recherche surveillèrent avec soin la progression des glaciers. Quand la glace finit pas se retirer, la nouvelle fut accueilli avec optimisme. Les Kaminoans étaient impatients de reprendre en main leur planète ravagée. Leurs espoirs furent vite écrasés. La température grimpa plus rapidement que prévu et les glaciers fondirent à un rythme alarmant. Les documents kaminoans indiquèrent que la dernière glaciation donna lieu à l’une des plus sombres périodes de la planète, l’époque de la Grande Inondation. Pendant les quelques milliers d’années suivantes les glaciers se transformèrent en océans. Les colonies kaminoans s’isolèrent un peu plus, tandis que d’importantes communautés partirent à la recherche de terrains élevés où construire de nouvelles habitations. Au cours des dernières années de la Grand Inondation, les Kaminoans s’accrochèrent désespérément aux quelques plateaux restants au-dessus du niveau de la mer. La lutte pour la survie força un fois encore les espèces à s’adapter au climat inhospitalier.
Les scientifiques kaminoans avaient depuis longtemps prédit l’implacable vérité : la Grande Inondation s’achèverait seulement quand le terrain restant serait submergé. La technologie avait avancée considérablement depuis l’époque des logements en argile mais la conception des nouvelles cités des Kaminiens rappelait malgré tout l’habitat primitif de leurs prédécesseurs. Créations furent approuvées et la construction commença. Alors que les Kaminiens bâtissaient toujours plus haut, le son sinistre des vagues clapotant à leur pieds leur rappelait que le temps était compté...
L’eau recouvrit les reste des terres et les Kaminiens contemplèrent de haut de leurs nouvelles cités un horizon sans relief d’océans sans fin. La Gande Inondation avait privé la planète de sa beauté géographique. Au fil des années, les grandes villes se retrouvèrent peuplées d’individus ne se souvenant pas des plateaux qui avaient un jour émaillé la mer. Ils apprirent à apprécier le climat changeant, baptisant « Belle Saison » la période orageuse de pluies diluviennes. Les visiteurs tentant de débarquer sur les plates-formes d’atterrissage de Kamino pendant cette fameuse belle saison n’étaient pas aussi bien disposés envers le climat.
Le temps de suffisant pas à distraire même la population, les Kaminoans entreprirent de créer leur propre splendeur architecturale. Tipoca City, la capitale de la planète, était typique des colonies éparpillées sur Kamino. De grands bâtiments en forme de soucoupes reposaient sur de hauts pylônes plantés dans la couche continentale peu profonde. Les constructions de la colonie étaient reliées par des passages communiquant qui permettent un accès facile d’une zone à l’autre. Des tours élevées étaient hérissées d’instruments de communication et d’équipements de décharge statique qui aident les bâtiments à supporter les violents orages.
Une fois à l’intérieur des construction, les visiteurs étaient souvent impressionnés par les lignes élégantes de l’architecture. Les visiteurs humains avaient généralement besoin d’un moment pour ajuster leurs yeux au sols, murs et plafonds blancs qui baignent les pièces dans une lumière vive et réfléchissante.
A l’abri dans leurs nouvelles villes lumineuses, les Kaminiens se sentent enfin en sécurité. D’innombrables générations ont souffert des rudesses de la glaciation et de la Grande Inondation mais les Kaminoans ont subsisté alors que tant d’autres espèces de la planète ont disparus. Les Kaminoans s’étaient depuis longtemps absorbés dans leurs propres problèmes et avaient développé une culture très centrée sur eux qui les a isolés du reste de la galaxie. Ils se détournèrent des affaires du Conseil des Jedi et de la République, se concentrant seulement sur leur survie.
Par la suite il y eut des recherches sur la technologie du clonage...
Les Kaminiens avaient besoin d’argent pour entretenir et développer leur culture avancée sur le plan technologique mais la Grande Inondation avait rendu difficile l’exploitation des ressources naturelles de la planète. D’abondantes richesses minérales se trouvaient en sous-sol et étaiet désormais séparées du lit de la mer par des océans agités et de redoutables monstres marins. Il était bien plus aisé pour eux de gagner les fonds nécessaires en ayant recours à l’exportation. La technologie kaminienne comprennait de nombreuses réalisations au mérite douteux. Les innovations étaient de toutes sortes ; certaines aussi petites que le saberdard empoisonné et d’autres plus importantes ont modifié le cours de l’histoire galactique.
Il est difficile de trouver un adjectif pour décrire le centre de la société kaminienne. Dire qu’il était énorme était injuste. le complexe était extraordinaire en termes de taille et de logistique, en résumé phénoménal. Les Kaminiens ne furent ni les premiers, ni les derniers à expérimenter cette technologie. Pendant des millénaires, les Khommites explorèrent ce domaine.
De la même manière environ 30 ans après l’inauguration de l’Ordre Nouveau de l’Empereur, le grand Amiral Thrawn utilisa les cylindres de clonage spaarti. En quelques mois, il constitua une armée où chaque soldat avait grandi en 20 jours. Le procédé kaminoan était bien plus lent mais beaucoup plus fiable. La méthode de Thrawn consistait à imprimer de force des souvenirs sur les sujets, ce qui causait des perturbations dans la Force et rendait les clones instables.
La commande initiale, passée apparemment aux Kaminiens par le Maître Jedi Sifo-Dyas, était pour un million de soldats. C’était une tâche colossale. Aussi, Tipoca City ne fut pas le seul lieu où l’armée fut développée. Plusieurs villes, éparpillées sur les océans de Kamino, participèrent au projet, elles se chargeaient également d’autres commandes. Aussi appelé le Laboratoire des Oeufs, la couveuse fut le première zone du complexe de clonage montrée à Obi-Wan Kenobi lorsqu’il arriva à Tipoca City.
La couveuse se composait de dizaines de gros disques regroupés par six, chaque ensemble étant isolé des autres par ce qui ressemblait à deux grandes colonnes de lumière. En s’approchant, on pouvait voir que chaque récipient abritait des centaines de cylindres transparents. Chacun d’eux contenait un unique embryon. Il est intéressant de signaler que ces éléments faisaient écho au motif courant employé dans l’architecture si particulière des Kaminoans à Tipoca City. Ces vastes soucoupes étaient une forme récurrente dans les constructions des natifs de cette planète couverte par les eaux. De façon remarquable, le taux de survie des embryon clonés état de 90%, un chiffre impressionnant. Les 10% restants provenaient en grande partie de production qualifiées de "problématique" par les Kaminoans. Quand cela se produisait, ces contingents défectueux étaient purement et simplement détruits.
Afin de satisfaire la demande de Sifo-Dyas, il fut nécessaire d’accélérer la croissance des soldats de plus de deux fois son taux normal. Cela signifiait qu’un clone adulte était prêt en moins de dix ans. Pour augmenter l’efficacité du clonage, l’environnement dans lequel le clonage se déroula fut totalement stérile. Pour cette raison, Obi-Wan fut conduit dans un couloir aux murs transparents lors de sa visite au centre de clonage.
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De débuter vient juste la guerre des clones ... |
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